05/04/2021

Retour à la maison, fin de l'hiver !

 

Je ne vous dirais pas que ce n'est pas dure... Mais c'est difficile de discerner, le long hiver rimouskois, le confinement, recréer un réseau en ne pouvant pas voir les gens ou mon travail qui me demande d'écouter des gens à bout de souffle ?
Ce que je sais c'est que je vois le fleuve de ma chambre, été comme hiver, que je vis dans un appartement avec beaucoup de fenêtres, été comme hiver, que mon jardin me manque, que je n'arrivais pas à en avoir un à Montréal et que je prend de belles marches le long du fleuve avec un ami... Mes chats sont super contents que je vive une vie tellement plus proche de la leur et que Marius ronronne tout les matins à mon réveil. La gastronomie végétalienne de Montréal me manque parfois et que quelquefois j'ai de petites nostalgies de mes promenades au marché Jean-Talon et ses alentours... Mais dans ma tête les scènes que je voient c'est la vie d'avant et l'été... Donc je ne peux pas dire si Montréal me manque ou si c'est plutôt un monde plus libre en été ? Je n'ai pas tant de souvenir d'ici remplissant ces deux critères... Je sais qu'ici le printemps se fait un peu plus attendre, mais au combien il est plus bleu, fleurant le sel et l'enthousiasme des gens d'ici qui après un long hiver embrassent les jours de soleil et la douceur du climat, comme un breuvage chaud qui goutte meilleur quand on le boit dans la maison ! J'ai commencé mes semis, cadeau pour mon ami le jardin. Mes jours sont un peu comme un jour de la marmotte et j'ai découvert que travailler de la maison à chaque jour n'est pas vraiment ma tasse de thé, trop de solitude. Comme tout le monde je ne sais pas ce que l'avenir me réserve et je me prépare à bondir sur ma liberté, j'attends... J'essaie d'en profiter pour tricoter une meilleure version de moi-même et d'observer comment la collectivité peut exister dans un tel contexte.

J'ai plein de projets, mais je constaste que ne pouvant me nourrir de l'extérieur j'ai pas mal moins d'énergie pour les réaliser, alors j'apprends à me nourrir de moi-même, ce qui par moment tourne un peu en rond. Je sais que je suis chanceuse, malgré tout, j'ai un toit, un salaire, des amis, de la nourriture, un appartement tranquille... Et sincèrement je n'ai pas toujours eu ça, même sans confinement et ça ne peut qu'aller de mieux en mieux dans ma vie. Mais moi et l'attente vous savez...

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